Afin d'agrémenter notre publication Assessible de février 2021, voici les informations que nous vous proposions de consulter sur notre site.Notre édition papier étant limité en taille, nous n'avons pu fournir l'intégralité de la superbe présentation de Marc Marchal. Grâce au numérique, retrouvez cet article de manière complète dès à présent. Connaissez-vous le Club Photo d'Assesse ? Qui sommes-nous ? De quoi parlons-nous entre nous lors de nos réunions, comment s’organise l’année, quels sont nos projets futurs ? Le secret enfin révélé ! Nous sommes un groupe de passionnés de photographie qui se réunit deux fois par mois. D’un point de vue artistique, nous nous distinguons les uns des autres par notre style. Notre flux de production est numérique. Mais des prises de vue argentiques ne sont pas incompatibles avec notre club à partir du moment où elles sont numérisées. Nous nous revendiquons libres, nous ne sommes affiliés à aucune association, nous n’acceptons aucune contrainte artistique ! Nous nous plions aux seules contraintes techniques imposées par le média de diffusion choisi. Il n’y a pas de hiérarchie interne au club. Sur un plan personnel, nous nous connaissons très peu. C’est très bien ainsi. Notre groupe est mixte. Emile, notre benjamin n’a pas 16ans, il fréquente le club lorsque ses activités scolaires le lui permettent. L’âge de nos aînés est suffisamment respectable pour ne pas être dévoilé. Ne vous méprenez pas, ils ont toujours l’œil alerte ! Nous discutons de la manière de traiter un sujet. De la manière d’accéder au lieu de prise de vue, de l’heure à laquelle il faut s’y rendre, des autorisations nécessaires, … Après, libre choix au photographe de « créer » son image, de remplir le cadre avec ses tripes. C’est au photographe d’organiser sa composition pour produire son image. C’est cela la liberté du photographe dont je vous ai parlé dans l’article précédent. Bien évidemment, autour de la table, les artistes qui ont déjà pratiqué ce genre d’image font bénéficier les novices de leurs expériences. Chacun notre tour, nous présentons notre travail à nos collègues. La photo est projetée sur un grand écran. L’artiste présente sa photo en expliquant les détails qu’il désire faire connaître aux autres ou simplement laisse filer l’imaginaire de chacun. Ensuite, dans le plus grand respect, nous critiquons la photographie, en analysant ce qui fonctionne bien, ce qui fonctionne parfois moins bien. Nous cherchons ensemble des pistes d’amélioration lorsque c’est possible. De grands débats s’engagent entre les partisans du cadrage serré et les partisans du cadrage large, sur la saturation des couleurs… Une réunion sur deux, le thème est imposé, la séance suivante, il est libre. Tout le monde ne présente pas forcément de photo à chaque séance. Il n’y a pas non plus de quota. Nous présentons seulement un maximum de huit photos par artiste par séance.Nous tentons de nous concentrer sur ce qui fait l’image, une bonne image, ce qui la compose. Les considérations matérielles et techniques sont au sein de notre club reléguées au second plan, voir même plus loin pour certains. Comme dans la majorité des associations, il a une mi-temps, une pause où autour d’une collation, nous discutons le coup, nous rejouons les matchs, c’est le temps de la rencontre, de l’amitié, c’est un moment de partage fort agréable. Comme vous le savez, nous organisons une exposition annuelle. Celle-ci nous prend plusieurs mois de préparation. Chaque membre prend part à la bonne réalisation de celle-ci. Certains d’entre nous « experts » dans un domaine conduisent une sortie photographique sur un thème choisi. Ces sorties photographiques sont très enrichissantes et donnent lieu à un partage de connaissances permettant une progression du groupe. Nous nous groupons pour visiter différentes expositions. Ces visites nous permettent de nous positionner et nouer des relations avec d’autres photographes et associations. Nous suivons de près l’actualité photographique régionale. Annuellement, nous tentons d’inviter un orateur afin qu’il nous parle de sa passion. Sans la crise sanitaire, cette année, notre Club aurait accueilli Martin Steenhaut, photographe animalier bien connu.
Retour vers les Kermesses, partie II Elles n’ont pas eu lieu et pourtant, on a pensé à elles. A l’ACSTA, on s’est dit : "Pourquoi pas tenter de retrouver quelques affiches et anecdotes ? ". Mission lancée !Nous joignons les contacts de l’ACSTA, nous lançons même un appel sur les réseaux sociaux, voici les retours. Anecdote d’une kermesse de Sart-Bernard : La kermesse sartoise a cela de particulier, par rapport aux autres kermesses de l’entité, qu’elle a toujours lieu le deuxième week-end d’octobre, jour de la Saint-Denys (patron de Sart-Bernard). Les Sartois ont donc, tous les 6 ans, le devoir de se présenter aux urnes afin d’élire les mandataires communaux. Cette démarche citoyenne se déroule donc souvent dans la joie et la bonne humeur légendaire car le dimanche des élections est toujours festif… du moins avant le dépouillement ! Les Maîtres Jeunes Hommes (MJH) accueillent les Sartois dans la cour de l’école communale où sont installés les isoloirs pour les " devoirs électoraux ". A cette occasion, ils offrent un petit pèkèt et une cocarde à chacun. Cette année-là… les MJH avaient reçu des lots à offrir pour les diverses animations qui étaient organisées tout le week-end. Une charmante Sartoise leur avait remis la veille un cubi de 10 litres de vin pour participer en tant que sponsor. Un des MJH, qui se présentait sur une des listes électorales, se trouvait justement dans la cour lorsque la donatrice est sortie de l’école après avoir accompli son devoir électoral. Spontanément le MJH candidat est allé vers la donatrice lui dire merci (sans préciser que c’était pour le cubi des 10 litres de vin)… et la donatrice étonnée lui a répondu : " Ah bin mince alors…comment sais-tu déjà que j’ai voté pour toi ! " Nous n’avons pas retrouvé le cubi légendaire mais une photo d’une banderole de 1987. Merci à Pascale Brichard pour cette petite histoire. La Fête du bois à Assesse, une autre page d’histoire :
Le Syndicat d’initiative a dépoussiéré son jeu de quilles, les patronnés ont invité les plus agiles au mât de cocagne, les jeunes ont défié d’enfoncer un clou en trois coups de marteau, la bibliothèque a étalé ses livres traitant du bois et bien d’autres comités ont répondu à l’appel pour faire goûter à leurs spécialités. Ils n’en attendaient pas tant mais 3000 personnes ont visité cette édition de 1995, un succès retentissant. Mais au fait, pourquoi le bois ?Le village d’Assesse est entouré de forêts. Historiquement donc, tous les métiers du bois y étaient représentés. Certains subsistent d’ailleurs comme les scieries et menuiseries. Le sujet est vaste et 50 artisans participent à l’animation sous les yeux du public : tourneurs, vanniers, restaurateurs de meubles anciens, ébénistes, sculpteurs, pyrograveurs, sabotiers, fabricants de râteaux en bois, peintres et décorateurs du bois. Le public eut même l’occasion, au fil des années, d’admirer l’élagueur, pendu à sa corde et sautant d’une branche à l’autre, sans oublier le débardeur et les sculpteurs à la tronçonneuse. Puis, de 1996 à 2001, 6 à 8000 visiteurs ont rendu visite à la Fête du Bois. Si les chiffres se sont un peu perdu pour les autres années, cette manifestation annuelle avait acquis une notoriété impressionnante, dépassant même nos frontières ! A propos de frontières, en 2001 et 2002, un invité d’honneur : la région des « Vosges ». Trente Vosgiens de Gerbépal et Rochesson font découvrir au public émerveillé le travail du bois dans leur région : démonstration de schlittage, groupe folklorique et artisanats vosgiens divers. De très beaux souvenirs. Et comme nous aimons les petites histoires, nous remercions Christiane Marchal pour celle qui suit : En 1995, l’objectif des organisateurs de la première Fête du Bois, était de rassembler un maximum d’Assessois autour d’une même fête. Imaginez notre surprise avec 3000 visites ! Pour l’anecdote, le comité fier et un peu fou à la fois du succès de cette première édition, avec 12 comités présents à l’organisation et épaulés d’une centaine de bénévoles, a rangé dans l’euphorie le site de la Fête du Bois jusqu’à 2h00 du matin, sans répit. En se réveillant quelques heures plus tard, les riverains ont pu constater un endroit rangé et propre comme si rien ne s’était déroulé, ce fut l’étonnement ! Et pourtant les échos de cette festivité ont encouragé le comité à réorganiser les fêtes suivantes, le succès toujours grandissant a perduré pendant 20 années consécutives. Merci également à Marcel Dauwen et Hugues Lecomte pour leurs indices ayant permis de trouver de l’information sur le sujet. Cliquez sur le bouton ou les images qui suivent pour retrouver une brochure de 2002 et un programme de 2011 de la Fête du Bois :
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